Publié par louatil le

5 clés pour bien commencer 2021… et apprendre à vivre sa vie au maximum de son potentiel!

Laissons derrière nous 2020 et son lot d’inquiétudes, d’incertitudes et de bouleversements de nos habitudes pour avancer autrement vers 2021. Profitons de cette énergie si particulière du début d’une nouvelle année pour aller au-delà des traditionnelles bonnes résolutions. Objectif : apprendre à gérer son mental et ses émotions pour faire l’expérience de la vie à son plein potentiel ! Comment ?

1. En laissant le passé derrière soi

Vous savez que cela ne sert à rien de ressasser les mauvais souvenirs, de vous dire que vous êtes nul, que vous n’arriverez à rien. Pour ranger soigneusement ces souvenirs négatifs dans un endroit de votre tête vous pouvez utiliser l’autohypnose. Fermez les yeux et visualisez-vous en train de les ranger peut-être dans un meuble à tiroirs, un album photo, une bibliothèque. Et amenez le contraire dans votre esprit. Par exemple, si ces souvenirs vous rendaient triste, trouvez quel est le contraire pour vous : heureux(se) ? léger(ère) ? apaisé(e) ? Utilisez votre respiration pour amener heureux(se)/ léger(ère)/apaisé(e) en vous. Si vous n’y arrivez pas tout seul(e), vous pouvez contacter un hypnothérapeute pour vous aider à le faire.

2. En pratiquant la méditation

Chaque personne est unique, aussi c’est à vous de trouver le type de méditation (Pleine Conscience, Zen, Bouddhiste, etc.) qui vous plaise et qui vous donne envie de pratiquer quotidiennement. J’aime beaucoup la méditation guidée de Sadhguru “Isha Krya” (en français et disponible gratuitement sur Youtube), car elle est basée sur la respiration. A vous d’essayer différentes techniques afin de trouver la meilleure pour vous.

La pratique quotidienne de la méditation, pourra vous apporter : un mental plus équilibré et plus calme, du dynamisme et du bien-être. Comment ? En installant un petit espace, une distance entre vous d’une part et, votre corps et votre mental, d’autre part. Car les principales causes de souffrance et de douleur dans votre vie proviennent soit du corps, soit du mental, soit des deux ensemble.

3. En organisant son mental

C’est à dire en quittant un état d’activités compulsives pour aller vers un état d’activités conscientes. Puis en étant clair sur vos intentions et en maintenant cette direction pendant un certain temps. Apprenez à créer dans votre mental, et à maintenir votre mental tel que vous le voulez. Car organiser son mental à un certain niveau, cela structure l’ensemble du système. C’est à dire que votre mental, votre corps, vos émotions, vos énergies fondamentales de vie, tout s’organise dans la même direction. Si vous maintenez cela pendant un certain temps, vous manifestez ce que vous voulez.

La difficulté vient du fait que notre mental à tendance à changer souvent de direction, à penser trop, à trop réfléchir. Notre mental s’encombre de toutes sortes de pensées inquiètes, négatives : “Est-ce que c’est possible ?”, “Cela va-t-il se produire ?”. Cela signifie que nous sommes capables de saboter notre propre intention en créant un processus de pensées négatives, faisant ainsi obstacle à ce que notre objectif devienne réalité. Car vous l’avez compris maintenant, les pensées négatives font baisser l’intensité du processus créatif de notre mental. Alors apprenez à organiser votre mental pour émettre une intention claire sur ce que vous souhaitez. Et puis à vous de vous engager à la créer, à la manifester !

4. En lâchant peurs et pensées négatives

La pensée élabore images et concepts hors du champ réel de la matière. Elle se déroule, se vit, dans notre tête, et dans ce sens la pensée est quelque chose de virtuel. Partant de ce principe : nos pensées ne sont pas réelles, ce ne sont que des illusions, des projections, voire des ruminations du mental. Or lorsque l’on imagine le pire, l’organisme est déjà en train de s’y préparer. Ainsi des pensées anxieuses (stress, peurs, angoisses, etc.) déclenchent dans notre organisme sur le plan physiologique/biologique la réponse nerveuse pour sortir de la situation (fuir ou combattre). Ce qui revient à dépenser beaucoup d’énergie, à sécréter des hormones du stress (cortisol), et à déséquilibrer le fonctionnement normal de notre corps, pour une situation qui n’est même pas encore arrivée ! “D’ailleurs, d’un point de vue biologique, la résilience est décrite comme la capacité de revenir à un taux de cortisol physiologique. [Alternative Santé n°86 / janvier 2021 – Extrait du dossier Détresse psychique : les clés de la résilience* (p13)]”.

Pour quitter cette réalité virtuelle anxiogène créée par notre propre mental, nous pouvons revenir au réel : à l’ici et maintenant. Comment ? En quittant la tête, pour aller habiter le corps ! Retrouvez vos sensations, ne serait-ce que le rythme de votre respiration dans votre cage thoracique. Fermez-les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Placez aussi intensément que possible votre conscience à ce niveau-là dans votre corps.

5. En pratiquant l’autohypnose

Dans le contexte actuel de “pandémie mondiale”, nous baignons quotidiennement dans des informations anxiogènes (nombre de lits occupés en réanimation, nombre de morts provoqués par cet ennemi invisible et mutant, …). Reconnaissez que dans le contexte d’isolement du confinement, du couvre-feu, des gestes barrières, de la distanciation sociale, du télétravail, il peut être difficile de créer de nouvelles pensées, et de prendre du recul.

Prendre de la distance avec ce contexte, nous demande une démarche consciente, pour placer notre attention ailleurs. L’épreuve que nous traversons constitue aussi une opportunité de changement. Sans pour autant vivre comme un ermite coupé du monde, nous pouvons, d‘une part, sélectionner les sources et limiter les moments pour s’informer (ni le matin au réveil, ni le soir avant d’aller se coucher). Et, d’autre part, nous pouvons développer en nous des ressources nouvelles ou jusqu’alors inexploitées, en pratiquant l’autohypnose.

Au cabinet, je vous accompagne à la découverte de cette technique simple et efficace, afin que vous soyez autonome dans votre pratique quels que soient vos besoins, vos objectifs. Sinon, il existe de nombreux livres/CD sur le sujet et également des vidéos/podcasts facilement accessibles sur Youtube.

Alors pour traverser au mieux cette période si particulière, et surtout pour bien commencer l’année, à l’instar du Professeur G. Perlemuter**, je vous suggère de : “Prendre soin de soi. De manger mieux. De marcher. Si vous êtes anxieux, la sophrologie ou l’hypnose peuvent vous aider.”

*La résilience c’est se remettre à vivre après un traumatisme psychique. Définition formulée par le neuropsychiatre, et directeur d’enseignement à l’Université de Toulon, Boris CYRULNIK -page 298 de son livre « Les âmes blessées » paru aux éditions Odile JACOB (2014)-.

** Chef du service hépato-gastro-entérologie et nutrition de l’hôpital Antoine Béclère de Clamart et directeur d’une équipe de recherche à l’Inserm et auteur de “Stress, hypersensibilité, dépression… Et si la solution venait des bactéries?” aux éditions FLAMMARION/Versilio (octobre 2020).

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